Selon le Bureau national des statistiques, les prix des denrées alimentaires et des boissons non alcoolisées ont augmenté de 13,4 %.
De nombreux Kényans luttent pour se nourrir au quotidien, confrontés à la hausse des prix des denrées de première nécessité, à la dépréciation du shilling kényan et à une sécheresse inédite dans certaines parties du pays.
Le taux d’inflation a stagné à 9.2 % ce mois de mars. C’est le troisième taux le plus élevé enregistré depuis l’année dernière au Kenya.
Selon le Bureau national des statistiques, les prix des denrées alimentaires et des boissons non alcoolisées ont augmenté de 13,4 %, ceux du logement, de l’eau, de l’électricité, du gaz et des autres combustibles de 7,5 % et ceux du transport de 12,6 % entre mars 2022 et mars 2023.
En février, l’inflation atteignait 9,2 % sur un an, les produits alimentaires avaient augmenté de 13,3 %. Ce taux d’inflation a dépassé la limite de 7,5 % fixée par la Banque centrale du Kenya à la mi-2022 et, ce qui a poussé l’institution à augmenter les taux d’intérêts des prêts comme mesure de contrôle.
Face à cette flambée des prix, des rassemblements de l’opposition sont fréquemment organisés dans plusieurs villes du pays pour dénoncer la cherté du coût de la vie. (Africanews)