Joël Aïvo avait été arrêté au lendemain de l’annonce de la réélection du président Patrice Talon avec plus de 86% des voix, puis avait été mis en examen et incarcéré. Il réfute les accusations portées contre lui par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet).
Comme lui, l’opposante béninoise et ancienne ministre de la Justice, Reckya Madougou, a été également condamnée, en décembre 2021, à vingt ans de prison pour complicité de terrorisme et à 50 millions de francs CFA d’amende (76.000 euros). La Criet est régulièrement accusée par ses détracteurs de servir d’instrument judiciaire pour museler l’opposition au président Patrice Talon.
Juste avant la présidentielle de 2021, le juge de la chambre des libertés de cette cour, Essowé Batamoussi avait quitté ses fonctions et fui le pays, dénonçant des pressions du pouvoir, affirmant « le juge que je suis n’est pas indépendant »… (dw.com)