Voilà des semaines que le conflit est latent entre le chef de l’armée et dirigeant du pays, le général Abdel Fattah al-Burhane, et son numéro deux, le général Mohamed Hamdane Daglo, dit « Hemedti », à la tête des FSR.
Si, lors du putsch de 2021, ils avaient uni leurs forces pour évincer les civils du gouvernement, les deux hommes se livrent désormais une lutte sans merci pour le pouvoir.
« Il était clair que l’un des deux revendiquerait seul la plus haute fonction dirigeante. » explique Marina Peter, directrice de l’association « Forum Soudan ». « Pour nous, qui avons observé la situation et surtout pour les Soudanais eux-mêmes, la question n’était plus de savoir si une lutte pour le pouvoir allait avoir lieu, mais seulement quand. La catastrophe était prévisible. »… (dw.com)