Achraf Hakimi, considéré comme le meilleur latéral droit du monde, a vécu une saison incroyable, marquée par un rôle clé au PSG, une régularité saluée par les plus grands, et couronnée par un titre historique en Ligue des champions. Pourtant, le Marocain a déjà été écarté de manière controversée du Ballon d’Or africain. Cette année, les faits sont là : aucun Africain n’a fait mieux, et il est grand temps que la CAF arrête son « cirque » et accorde enfin à Hakimi la reconnaissance qu’il mérite.
Il y a des silences qui en disent long. Celui de la Confédération africaine de football (CAF) deux années de suite : lorsqu’elle a choisi de remettre le Ballon d’Or africain à Victor Osimhen — malgré la saison exceptionnelle de Yassine Bounou avec le FC Séville et en sélection, et en 2024 quand Ademola Lookman, dont on n’entend plus parler depuis, fut préféré à Achraf Hakimi.
Cette année, de tels scénarii ne sauraient être tolérés, car tout simplement il n’y a plus débat : Hakimi est le joueur africain le plus accompli de la saison.
Une saison XXL… et décisive
Au Paris Saint-Germain, Hakimi n’a pas joué des seconds rôles. Il a été l’un des cadres de l’équipe qui a été sacrée championne de France, qui a soulevé la Coupe de l’Hexagone et surtout, qui a remporté la Ligue des champions, une première pour le club de la capitale. Avec sa fougue, ses centres, ses buts déterminants, il a démontré qu’il était bien plus qu’un latéral droit, mais un joueur complet, capable de renverser une situation.
Ses statistiques offensives sont « folles » pour un défenseur : buts, passes clés, duels gagnés… Hakimi a été une vraie bête, une valeur sûre, un pilier d’équilibre.
Plébiscité par les légendes
Zinédine Zidane, Ronaldo Luís Nazário, Cafu, Didier Drogba, Thierry Henry ou encore son coach du moment, Luis Enrique, ont tous vanté les qualités exceptionnelles d’un joueur qui allie vitesse, lucidité et intelligence de jeu. Le Lion de l’Atlas est considéré aujourd’hui comme le meilleur latéral droit du monde, un titre honorifique qui aurait dû depuis longtemps s’accompagner de distinctions officielles sur le continent.
Face à Salah, un bilan sans appel
Face à lui, certains tenteront encore de promouvoir Mohamed Salah, élu récemment meilleur joueur de Premier League par les supporters. Mais là encore, les faits sont têtus : Si Liverpool a remporté son 20è titre de Premier League, les Reds ont été sortis dès le 4e tour de la Cup par le dernier de Championship (D2 anglaise), Plymouth. Et en ligue des Champions, le parcours de Salah s’est arrêté en 8è quand Liverpool s’est fait éliminer par …le PSG de Hakimi.
Les performances individuelles de Salah ne sauraient, en aucun cas, rivaliser avec la saison de folie de Hakimi qui a porté son équipe lors des phases de poules et à élimination directe, et inscrit des buts en quart, en demi et en finale de C1.
En fait, l’incompréhension autour du Ballon d’Or africain ne date pas d’hier. À chaque fois, la CAF change les critères. À chaque fois, l’opacité domine.
Le public a le droit de savoir. Quels sont les critères ? Qui vote ? Sur quelles bases ? Un joueur qui remporte la Ligue des champions, qui joue les premiers rôles avec son club et sa sélection qu’il a menée vers le bronze olympique, devrait remporter ce trophée sans même un recours au vote, car il a tout bonnement placé la barre très haut!
Une reconnaissance méritée… et nécessaire
Achraf Hakimi ne demande rien. Il joue, il gagne, il avance. Mais pour l’Afrique, pour sa jeunesse, pour l’image du football du continent, le sacre d’Hakimi en 2025 serait un acte de justice sportive. Il est le visage d’un football africain moderne, ambitieux, global. Il est aussi l’un des rares à porter l’Afrique au plus haut niveau du football européen, sans discontinuer.
Cette année, il doit figurer dans le top 3 du Ballon d’Or UEFA. Et il doit remporter, sans contestation possible, le Ballon d’Or de la CAF. Ce n’est pas une faveur, c’est un droit mérité. L’Afrique ne devrait pas, encore une fois, rater son rendez-vous avec l’évidence.
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