En mandingue, une des langues locales d’Afrique de l’Ouest, le fleuve Niger s’appelle Djoliba. Il a donné son nom au premier réseau de fibres optiques panafricain d’Orange. Djoliba associe 10.000 km de câbles sous-marins pour relier l’Afrique de l’Ouest aux autres continents et 10 000 km de câbles terrestres pour assurer la communication entre huit pays (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée, Liberia, Mali, Nigeria et Sénégal).
Orange mise énormément sur cette infrastructure qui lui a coûté 150 millions d’euros. Outre son intérêt économique, ce trait d’union télécoms revêt un caractère symbolique, quasiment politique, dans la sous-région. L’unité numérique est un des jalons de la construction d’un écosystème local en développement. Un des objectifs de cette liaison câblée est d’«accompagner la croissance des usages dans de bonnes conditions de sécurité et de qualité», explique Jérôme Barré, directeur général d’Orange Wholesale et réseaux internationaux… (lefigaro)