Enceinte de neuf mois, elle « avait simplement besoin d’une assistance rapide pour l’aider à respirer et les sauver, elle et notre bébé », confie cet employé d’une entreprise de sécurité de 35 ans.
Le sort de Belkis illustre de manière tragique les craintes liées à cette maladie, y compris chez les médecins, dans cette ville.
Outre le manque de formation pour traiter les patients souffrant du Covid-19, les hôpitaux manquent d’équipements essentiels, notamment d’oxygène, et subissent souvent des coupures d’électricité.
Les rebelles, soutenus par l’Iran, se sont emparés de la capitale en 2014 et contrôlent une grande partie du nord du pays. Ils ne communiquent pas sur la pandémie.
Mais les décès dus au Covid-19 sont devenus un sujet brûlant à Sanaa tandis que d’autres régions du pays, notamment le sud –sous contrôle du gouvernement soutenu par une coalition militaire menée par l’Arabie saoudite–, connaissent une progression des cas… (Afp)