Le Burundi a suspendu les opérations de plusieurs sociétés minières internationales, estimant ne pas bénéficier d’une juste part dans les revenu générés par l’extraction des richesses de son sol.
L’une des entreprises visées opère Gakara, l’une des plus importantes mines au monde pour les terres rares, des composants clé dans les produits de haute-technologie. Dans une lettre envoyée à ces entreprises et consultée jeudi par l’AFP, le ministre des Mines Ibrahim Uwizeye a déclaré que cette décision avait été prise en raison de « nombreux manquements » du code minier.
« L’Etat, propriétaire du sol et des minerais, n’en tire pas de profit comme il devrait », affirme la lettre au sujet des produits miniers.Estimant les conventions actuelles « déséquilibrées », M. Uwizeye a déclaré jeudi soir à l’AFP que le gouvernement cherchait à établir des accords « gagnant-gagnant ».
« Nous voulons renégocier toutes ces conventions au profit du peuple car ces minerais doivent servir à financer le développement du pays », dit-il… (Africa Radio)