Après des mois passés dans les camps soudanais, des dizaines de milliers de réfugiés qui ont fui la guerre du Tigré dans le nord de l’Éthiopie risquent maintenant d’être contaminés par l’hépatite E. Alors que le conflit s’enlise, les groupes humanitaires alertent la communauté internationale sur les conditions « catastrophiques » des camps.
Depuis un mois, des éclosions d’hépatite E menacent les réfugiés éthiopiens, qui sont plus de 50 000 à vivre dans les camps dans l’est du Soudan. Ce sont surtout les gens immunosupprimés et les femmes enceintes qui sont touchés par la forme sévère de cette maladie virale, qui atteint le foie.
« Pour celles qui en sont au troisième trimestre de grossesse, on parle d’un taux de mortalité de 10 à 30 % », explique Kate Zinszer, professeure adjointe de l’École de santé publique de l’Université de Montréal.
En date du 29 juillet, 466 cas de la maladie ont été recensés dans ces camps pour réfugiés, situés dans les États de Gedaref et de Kassala. Fatigue, vomissements et jaunisse sont quelques-uns des symptômes de l’hépatite E…(LA PRESSE)