samedi, novembre 23, 2024
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RDC. «Monsieur Tshisekedi veut que la Céni soit à sa solde» (Lamuka)

En RDC, après un nouveau délai accordé par l’Assemblée, les huit confessions de la plateforme religieuse chargée de désigner le futur président de la Commission électorale nationale indépendante ont jusqu’à ce mardi 17 août à minuit, heure locale, pour trouver un nom qui fasse consensus. La coalition d’opposition Lamuka veut faire entendre sa voix.

Les travaux de la commission parlementaire paritaire, qui doit valider le choix des confessions religieuses et désigner les membres de la Ceni, se tiennent sans les élus du FCC de Joseph Kabila ni ceux proches de Moïse Katumbi. Le processus connait, on le voit, des difficultés. C’est dans ce contexte que ce lundi 16 août, la plateforme d’opposition Lamuka a, dans une déclaration publique, détaillé ses griefs. Son porte-parole, Adoplphe Muzito, s’explique.Nous craignons un verrouillage des institutions de la part de Monsieur TshisekediD’ailleurs il a commencé avec la Cour constitutionnelle, dont les juges qui ont été mis en place n’ont pas respecté la procédure. Et maintenant, il veut faire la même chose au niveau de la Céni pour qu’elle soit à sa solde en mettant en place des hommes de son bord politique. »

Voilà pourquoi nous voulons, pour qu’il n’en soit pas ainsi, avoir une Céni nette et gérée par les confessions religieuses et les autres forces de la société civile. Nous disons qu’il faut mettre en place une loi qui soit neutre, qui soit apolitique, et non pas politisée à outrance, de manière à ce que nous puissions avoir une bonne Céni, et pour cela, il faut qu’il y ait une rencontre entre les parties prenantes, à savoir le FCC, Lamuka, ainsi que l’Union sacrée de Monsieur Tshisekedi, pour que les réformes que nous mettrons en place soient consensuelles. Nous devons tirer les leçons des dernières élections de 2018, donc il faut prendre des dispositions dès maintenant. 

Face aux accusation de tentative de prise de contrôle du processus électoral, Christophe Mboso, président de l’Assemblée nationale, a pris hier la défense de la commission dite paritaire chargée de désigner les membres de la CENI et nié tout passage en force. (rfi.fr)

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