Dans le contexte de pandémie, le cinquante-neuvième scrutin présidentiel du pays est d’ores et déjà marqué par une campagne chamboulée.
Si la situation s’est améliorée dans certains premiers foyers de l’épidémie, comme New York, des Etats du Sud connaissent une hausse inquiétante, comme au Texas qui a appelé chacun à rester chez soi.
Les autorités sanitaires américaines se sont inquiétées mardi 23 juin d’une poussée « préoccupante » aux Etats-Unis de l’épidémie de Covid-19. « Les deux prochaines semaines seront critiques », a mis en garde le docteur Anthony Fauci, immunologiste en chef de la Maison Blanche, devant une commission de la Chambre des représentants.
« Il n’a jamais été demandé à aucun d’entre nous de ralentir le dépistage, c’est un fait. D’ailleurs nous allons augmenter le dépistage », a-t-il souligné. A ses côtés, Robert Redfield, le directeur des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), Brett Giroir, le ministre adjoint de la santé, et Stephen Hahn, le patron de l’agence des médicaments (FDA), ont confirmé que Donald Trump ne leur avait pas demandé de ralentir le dépistage.
Le président des Etats-Unis a provoqué une profonde controverse en déclarant samedi, lors d’un meeting à Tulsa, avoir recommandé à ses responsables sanitaires de ralentir le rythme du dépistage, car en faisant plus de tests, « on trouve plus de cas ». La Maison Blanche a ensuite expliqué qu’il plaisantait, mais le milliardaire républicain a réitéré ses propos mardi matin : « Je ne plaisante pas (…). En ayant plus de tests, on trouve plus de cas », a-t-il insisté. (lemonde.fr)