Une onde de choc secoue la scène politique marocaine après les élections de mercredi 8 septembre. Après dix années à la tête du gouvernement, le parti islamiste modéré PJD s’est effondré dans les urnes aux législatives, passant de 125 sièges à 13 à la Chambre des représentants (le Parlement marocain), selon les derniers chiffres.
Démission collective. Le secrétariat général du parti de la lampe affirme assumer la responsabilité de cette claque électorale qui a vu le PJD terminer en 8e position. Joint par téléphone à l’heure du couvre-feu, après une longue journée de réunion, Mohammed Reda Benkhaldoun, responsable des relations internationales du PJD, commente : « Ce n’est pas la fin du PJD, ce n’est pas la fin du monde. C’est une petite bataille et l’histoire est longue. Donc on doit revoir notre relations vis-à-vis d’un certain nombre de points. Mais vous savez, nous sommes un parti loyaliste, très démocratique, et on remercie tous les gens qui ont voté pour nous. »…(RFI)