En République démocratique du Congo (RDC), après la répression de la première mobilisation de l’opposition pour réclamer la « dépolitisation » de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) et dénoncer la préparation de la fraude électorale, l’heure est au bilan. Hier, vendredi 17 septembre, à Kinshasa, première prise de parole du tandem, Martin Fayulu et Adolphe Muzito, à la tête de la coalition Lamuka. Ils ont affirmé qu’il y a encore des militants en détention même si la police assure que tous les manifestants interpellés ont été relâchés le même jour.
Au total, selon Lamuka, les manifestations ont eu lieu dans 42 provinces du pays, mais seules 16 d’entre elles n’enregistrent aucun incident majeur. À Kinshasa, deux membres sont introuvables et quatre sont détenus dans le camp de la police, d’après le communiqué. À Mbuji Mayi au Kasaï-Oriental, toujours selon Lamuka, quatre autres manifestants sont encore en prison. D’autres cas de répression ont été rapportés dans la ville de Mbandaka…(RFI)