Pour la première fois depuis 1973, les chefs d’Etat n’ont pas été invités à ce rendez-vous politique. Ce sont des jeunes d’Afrique et de la diaspora, acteurs du monde de l’entreprise et de la société civile qui ont été conviés à venir ce 8 octobre à Montpellier pour faire part de leurs réflexions sur les relations entre la France et l’Afrique.
C’est une rupture dans la méthode que met en avant la présidence française à quelques jours de ce sommet. Une rupture pour mettre la France en phase avec les acteurs du changement en Afrique. « Le sommet Afrique France traditionnel : un chef d’Etat et 54 chefs d’Etat en face nous semble effectivement un format obsolète. » indique-t-on à l’Elysée.
Montpellier va donc privilégier le dialogue avec les acteurs de terrain : entrepreneurs, artistes, militants de la société civile. Pour tenter un double déclic : « Déclic dans l’esprit de nos interlocuteurs africains, dit-on à la présidence française, pour qu’ils comprennent que nous sommes à l’écoute, nous sommes présents. Et déclic dans les méthodes de travail de notre réseau pour être davantage en prise avec ces formes de changement, ces aspirations. »…(RFI)