En Centrafrique, une attaque dans la périphérie de la ville de Bambari, au centre du pays, a suscité l’émotion. Selon le préfet de la Ouaka, au moins 12 civils ont été tués dans l’attaque d’un convoi de camions de marchandises mardi 5 octobre.
Les photos partagées sur les réseaux sociaux montrent une dizaine de corps sans vie allongés face contre terre et des camions aux cabines carbonisées. Médecins sans frontières, qui soutient l’hôpital de Bambari, précise avoir reçu 15 personnes décédées dont un enfant, sept blessés par balle.
Le préfet de la Ouaka accuse, l’UPC nie
L’attaque a eu lieu mardi à moins de 20 kilomètres de Bambari sur la route qui relie Alindao. Un braquage qui a mal tourné ? Une embuscade d’éléments armés dissidents ? Pour le préfet de la Ouaka, aucun doute, c’est une attaque organisée de l’UPC d’Ali Darass, le groupe armé majoritaire dans la zone. Il se dit choqué par ce nouvel événement sanglant. Contacté par RFI, l’UPC nie sa responsabilité, assurant ne pas s’attaquer aux civils innocents.
Cet incident intervient dans un contexte sécuritaire difficile dans la région. Les épisodes violents et les opérations militaires se sont multipliés ces deux dernières semaines. Une insécurité importante qui a conduit le préfet, le 1er octobre, à élargir le couvre-feu dans la ville de Bambari. (rfi.fr)