Sans révéler le nom du militant concerné pour des raisons de sécurité, l’équipe d’experts en technologie d’Amnesty affirme avoir la preuve des liens entre le logiciel utilisé, un groupe de pirates informatiques et une entreprise indienne.
Fin 2019, début 2020, alors que le Togo se prépare à une élection présidentielle, le défenseur des droits humains reçoit plusieurs messages suspects sur WhatsApp, lui demandant de télécharger une application.
L’équipe d’Amnesty, dont fait partie Étienne Maynier, analyse les données et découvre un logiciel espion appartenant à la panoplie des outils utilisés par un groupe de cybermercenaires, Donot Team.
« Ce nom a été donné par l’industrie de la cybersécurité à un groupe qui mène des attaques depuis plusieurs années, explique Étienne Maynier. Ces attaques correspondent exactement à ce que d’autres organisations, d’autres entreprises de la sécurité informatique ont identifié comme appartenant à Donot Team. »…(RFI)