Lors de la première journée du dispositif, 2671 passagers sont arrivés à Roissy et Orly en provenance de pays «à risque». Parmi eux, 556 ont dû être testés.
Depuis le samedi 1er août, les passagers, voyageant par avion et âgés de plus de 11 ans en provenance de seize pays «à risque», doivent présenter à leur arrivée « la preuve du résultat d’un examen biologique de dépistage virologique réalisé moins de 72 heures avant le vol, ne concluant pas à une contamination par le Covid-19 ».
16 pays concernés
Les voyageurs concernés par l’obligation de tests sont ceux venant d’Afrique du Sud, d’Algérie, du Bahreïn, du Brésil, des Émirats arabes unis, des États-Unis, de l’Inde, d’Israël, du Koweït, de Madagascar, d’Oman, du Panama, du Pérou, du Qatar, de la Serbie et de la Turquie.
Les frontières étant fermées avec ces pays, la mesure ne concerne que «des citoyens français qui résident dans ces pays, ou des citoyens de ces pays qui disposent d’une résidence stable en France», comme l’avait précisé le premier ministre, Jean Castex.
Si le passager ne possède pas ce document, il est invité à se faire tester dans un espace aménagé dans l’aéroport. Une fois le test réalisé, il doit laisser ses coordonnées personnelles et peut continuer son voyage, en France ou en transit, explique le ministère de l’Intérieur dans un communiqué. Les passagers sont recontactés par les autorités sanitaires en cas de résultat positif et entrent ensuite dans le dispositif de «contact tracing».
Trois refus à Lyon
Lors de la première journée du dispositif, 2671 passagers sont arrivés à Roissy et Orly en provenance de pays sur la liste. Parmi eux, 556 ont dû être testés. Le dispositif dans les aéroports parisiens a notamment mobilisé 80 policiers aux frontières, cinq techniciens de recherche criminelle de la gendarmerie, 50 personnels de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris et de l’agence régionale de santé Île-de-France et neuf pompiers.
Sur les contrôles effectués sur l’ensemble des aéroports français, trois personnes ont refusé d’être testées à Lyon Saint-Exupéry, selon le ministère de l’intérieur. En cas de «violation des interdictions de se déplacer», une amende de 135 euros est prévue. (LeFigaro.fr)