Au lendemain du coup d’État militaire qui a déposé le Premier ministre Abdallah Hamdok, c’est l’incertitude au Soudan. Le général Abdel Fattah al-Burhan s’est exprimé. Il est le chef de l’armée et du Conseil souverain de la transition qui a dissous, mardi 26 octobre, les autorités de transition.
Durant son discours, le général Abdel Fattah al-Burhan a mis toute la responsabilité de ce coup d’État sur le compte des civils, en raison de leur division. Il a expliqué que les divisions politiques qui ont dominé la période précédente menaçaient la sécurité du pays. La semaine dernière a connu une multiplication d’attaques contre l’armée, y compris venant d’un ministre. Il a attaqué une partie des Forces pour la liberté et le changement l’accusant de vouloir confisquer les décisions de tout un pays contre un parti politique. Selon lui, ils défendent toujours leurs intérêts politiques plutôt que celui du pays.
Puis, il a évoqué l’ancien Premier ministre Abdallah Hamdok : « Il est chez moi, je mange, veille avec lui. Nous l’avons sorti de sa maison pour préserver sa sécurité. » Des journalistes pourraient bientôt, selon lui, aller le voir et lui poser des questions….(RFI)