samedi, novembre 23, 2024
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Lalibela et ses églises classées à l’Unesco, enjeu de la guerre de communication

Après treize mois de conflit dans le nord du pays, cette guerre semble connaître un nouveau revirement de situation. Alors que les rebelles tigréens se trouvaient à environ 200 kilomètres de la capitale Addis-Abeba, il semble qu’ils se replient en direction du Nord et de la province du Tigré. Parmi les villes reprises par le gouvernement éthiopien, il y a Lalibela, mercredi 1er décembre. Un site classé au patrimoine mondial de l’Unesco et dont le contrôle est un enjeu, surtout dans la guerre de communication.

Perchée sur les hauts plateaux de la région Amhara, Lalibela et ses plus de 20 000 habitants ne constituent pas un objectif militaire à proprement parler.

Certes, l’aéroport de la ville a été un temps utilisé pour transporter les troupes du gouvernement éthiopien, mais la ville ne se trouve pas sur un axe ou une route stratégique. 

Ce qui est stratégique en revanche, ce sont ses onze églises rupestres. Classées au patrimoine mondial de l’Unesco, elles sont connues du grand public comme une destination incontournable des touristes en Éthiopie.

Dans ce pays orthodoxe, ces églises sont un symbole très particulier pour les Éthiopiens : elles sont synonymes de tradition et de la grandeur passée de l’Éthiopie.

Églises du XIIe siècle

Depuis un an, cette guerre se joue aussi sur les terrains de la communication et de la propagande. Et de ce point de vue là, Lalibela est une ville-clé.

Les rebelles tigréens l’ont eux aussi bien compris. Après leur prise de la ville en août, ils se sont targués d’avoir protégé les églises du XIIe siècle. (rfi.fr)

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