La nouvelle Cour constitutionnelle, présidée par Amadou Ousmane Touré, est composée de six hommes et trois femmes. Les neuf membres de la Cour constitutionnelle du Mali ont été nommés vendredi conformément aux recommandations de la Cedeao fin juillet pour tenter de sortir le pays de la crise politique. La Cour constitutionnelle est considérée comme l’un des éléments déclencheurs de la crise politique actuelle, après qu’elle a invalidé fin avril une trentaine de résultats des élections législatives de mars-avril, dont une dizaine en faveur de la majorité du président Ibrahim Boubacar Keïta, au pouvoir depuis 2013.
Depuis cette décision, une coalition d’opposants, de chefs religieux et de membres de la société civile réclame le départ du président Keïta, au pouvoir depuis 2013. La médiation de la Cedeao n’a jusqu’ici pas réussi à mettre fin à la crise politique au Mali. La contestation a prévu mardi de nouvelles manifestations contre le pouvoir. Le week-end du 10 juillet, une manifestation avait dégénéré en trois jours de troubles meurtriers, faisant au moins 11 morts. Le Mali est en outre confronté depuis 2012 à des attaques djihadistes, parties du Nord et auxquelles se mêlent des heurts intercommunautaires. Ces violences ont atteint le centre du pays et les voisins nigérien et burkinabè. Quoi qu’il en soit, l’installation de cette Cour constitutionnelle est un pas dans le sens d’un certain apaisement.
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Mali : prise de fonction des neuf juges de la Cour constitutionnelle
Par Le Point Afrique (avec AFP) Il y a 15 heuresMali : nouvelle mobilisation de milliers de personnes pour la démission du…Le PSG fête ses 50 ans (vidéo)© Fournis par Le Point
La nouvelle Cour constitutionnelle, présidée par Amadou Ousmane Touré, est composée de six hommes et trois femmes. Les neuf membres de la Cour constitutionnelle du Mali ont été nommés vendredi conformément aux recommandations de la Cedeao fin juillet pour tenter de sortir le pays de la crise politique. La Cour constitutionnelle est considérée comme l’un des éléments déclencheurs de la crise politique actuelle, après qu’elle a invalidé fin avril une trentaine de résultats des élections législatives de mars-avril, dont une dizaine en faveur de la majorité du président Ibrahim Boubacar Keïta, au pouvoir depuis 2013.
Depuis cette décision, une coalition d’opposants, de chefs religieux et de membres de la société civile réclame le départ du président Keïta, au pouvoir depuis 2013. La médiation de la Cedeao n’a jusqu’ici pas réussi à mettre fin à la crise politique au Mali. La contestation a prévu mardi de nouvelles manifestations contre le pouvoir. Le week-end du 10 juillet, une manifestation avait dégénéré en trois jours de troubles meurtriers, faisant au moins 11 morts. Le Mali est en outre confronté depuis 2012 à des attaques djihadistes, parties du Nord et auxquelles se mêlent des heurts intercommunautaires. Ces violences ont atteint le centre du pays et les voisins nigérien et burkinabè. Quoi qu’il en soit, l’installation de cette Cour constitutionnelle est un pas dans le sens d’un certain apaisement.
En présence de personnalités de haut niveau
Pendant la cérémonie, les personnalités présentes étaient toutes masquées, rappelant que le Mali a recensé 2 567 cas confirmés de Covid-19, dont 125 décès, selon le dernier bilan dimanche. « Je vous envoie dans l’exercice de vos fonctions », a déclaré le président Ibrahim Boubacar Keïta, arborant masque et visière de protection contre le coronavirus, en présence des membres de l’Assemblée nationale. La cérémonie s’est tenue au Centre international de conférence de Bamako, en présence de diplomates et de représentants de la société civile, avec une sécurité renforcée.
Rencontre de Goodluck Jonathan avec l’imam Dicko et le chef de Nioro
L’envoyé spécial de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) au Mali, l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, arrivé lundi à Bamako, a assisté à la cérémonie. M. Jonathan devait rencontrer lundi l’imam Mahmoud Dicko, figure de proue du mouvement qui conteste le pouvoir au Mali, et une délégation de la société civile malienne, selon un membre de son entourage. Il doit également se déplacer mardi à Nioro (Nord-Ouest) pour rencontrer le chérif de la localité, Bouyé Haïdara, le mentor de l’imam Mahmoud Dicko, selon cette source. La durée du séjour au Mali de M. Jonathan n’a pas été précisée. (LePoint)