Un professeur d’université marocain, poursuivi pour « attentat à la pudeur avec violence » dans une affaire de chantage sexuel visant des étudiantes en échange de bonnes notes, a été condamné à deux ans de prison ferme, rapportent mercredi soir des médias locaux.
Il s’agit du premier verdict prononcé dans le cadre du scandale connu sous le nom de « sexe contre bonnes notes », qui éclabousse l’institution universitaire. Enseignant en sciences économiques à l’université Hassan Ier de Settat, ce professeur en détention préventive a été reconnu coupable d' »attentat à la pudeur », « violence » et « harcèlement sexuel » devant la chambre criminelle de la cour d’appel de cette ville proche de Casablanca, selon les médias. L’une des plaignantes a renoncé à toute poursuite judiciaire en échange d’un dédommagement de 70.000 dirhams (6.640 euros), ont-ils précisé. Quatre autres professeurs d’université, dont deux sont en liberté provisoire, doivent comparaître jeudi dans le cadre du même scandale. Ils font face à de lourdes charges: « incitation à la débauche », « discrimination fondée sur le genre », « violence contre des femmes »… En raison du scandale, le doyen de la faculté de droit et d’économie de Settat a démissionné fin novembre….(Africa Radio)