Belmadi déplore les conditions de jeu à la CAN

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Djamel Belmadi, le coach de la sélection algérienne, est connu pour ne pas avoir la langue dans sa poche. Et quand il décèle une injustice, il ne se gêne pas pour la mettre en avant. C’est ce qu’il a fait ce samedi à la veille de la seconde sortie des Fennecs à la CAN 2021 face à la Guinée Equatoriale.

Belmadi pointe les défauts d’organisation

L’Algérie a disputé sa première rencontre dans des conditions très compliquées. Contre le Sierra-Leone (0-0), les Verts se sont produits sous une forte chaleur, et avec un taux d’humidité très important. Ce ne fut pas sans conséquence sur les organismes et leur coach a déploré fortement cette contrainte.

« On ne connaît pas la programmation des matchs. Je ne m’occupe pas de ça, mais les matches à 14h sont évidemment préjudiciables d’un point de vue « dépense d’énergie », a-t-il souligné. Ça rend les choses difficiles, c’est un fait. Le Sénégal a joué deux fois à 14h. D’autres équipes jouent zéro fois à 14h… ».

Son deuxième match, le champion d’Afrique le jouera à 20h. Le contexte sera meilleur, mais Belmadi relève un autre défaut dans l’organisation : « On va jouer à 20h et on s’entraîne toujours à 17h. Le climat est beaucoup plus aisé. Le seul point négatif, c’est qu’on joue après la Côte d’Ivoire. »

Il espère une pelouse décente lors du deuxième match

Belmadi craint la détérioration de la pelouse, laquelle était déjà très mauvaise lors de la 1e journée à Douala. « On pourrait également parler des pelouses. La nôtre était difficile et ce n’était par exemple pas le cas à Yaoundé. Si on ajoute à cela la pelouse qui ne répond pas aux attentes d’une CAN (même si elle n’est pas catastrophique), elle ne permet pas un jeu fluide. Je parle pour notre pelouse, pas des autres. »

L’ancien joueur de l’OM et du PSG a conclu en indiquant que son équipe a besoin d’un terrain digne de ce nom pour pouvoir pratiquer le football qui lui est propre : « On vous a dit qu’il faisait chaud et humide. Tout le monde le sait. La pelouse n’est pas catastrophique, le problème c’est qu’à 14h la pelouse est sèche. Ça avantage les équipes qui veulent défendre parce que le jeu est moins fluide. On pourrait développer encore plus notre jeu. Je fais avec le temps qu’on a. On aurait aimé affronter la Gambie mais quand on est tous logés à la même enseigne, ça ne me dérange pas. » (Goal)