L’ancien président guinéen a quitté Conakry lundi après-midi 17 janvier à bord d’un vol privé pour Abou Dhabi. Renversé par un coup d’État le 5 septembre 2021, il doit y suivre des soins médicaux. Dans la capitale Conakry, société civile et partis politiques exigent des garanties sur le retour du chef de l’État déchu.
Les partis politiques sont unanimes sur un point : il est « normal » de laisser l’ancien président se soigner à l’étranger. Même si aucune information ne filtre sur son état de santé, Souleymane Keïta, porte-parole du RPG, le parti d’Alpha Condé, exprime son soulagement : « Les photos que nous avons vues du président sont plutôt rassurantes car il marche par lui-même pour aller dans l’avion. Nous sommes plutôt soulagés. »
Les autorités indiquent que des garanties lui ont été données, pour qu’Alpha Condé revienne dans un mois. Alpha Condé bénéficie d’une autorisation à titre « humanitaire » du président de la Transition, le colonel Mamadi Doumbouya, qui s’attend à le voir revenir à Conakry dans un mois. Mais la classe politique est dubitative…(RFI)