La tragédie de la mort de Marc-Vivien Foé frappe beaucoup plus fort sur sa tombe. Elle donne sur un terrain de football, mais pas celui que le défunt joueur du Cameroun et de Manchester City souhaitait.
Les poteaux de but font partie d’un cadre métallique de mauvaise qualité, non peint et penché d’un côté. Le terrain est en terre battue et couvert d’ordures. Il y a un bâtiment en ruine à proximité, avec des fenêtres et des parties de murs manquantes. L’ensemble du site était autrefois un refuge pour les criminels et les toxicomanes. C’était censé être le rêve de Marc-Vivien Foé.
Lorsque le Camerounais s’est effondré alors qu’il jouait pour son pays lors de la Coupe des confédérations en 2003, il construisait un complexe sportif et une école dans la banlieue Est de sa ville natale de Yaoundé. Ce devait être son héritage, son cadeau à son peuple et une ressource précieuse pour les jeunes footballeurs en herbe dans une partie du monde où ils reçoivent peu d’aide. Marc-Vivien Foé n’a jamais pu le terminer et il est devenu sa dernière demeure….(Africanews)