dimanche, novembre 24, 2024
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Mali. Qui est le colonel Assimi Goita désigné président du CNSP ?

Lenouvel homme fort du Mali se nomme Assimi Goita. Ce colonel de l’armée a pris la présidence, ce mercredi 19 août 2020, du Comité national pour le salut du peuple (CNSP), la junte militaire qui a renversé, la veille, le Président Ibrahim Boubacar Keita (IBK).

Le CNSP, tombeur du désormais ex-Président IBK s’organise. Le colonel Assimi Goita en assure la présidence. Il est secondé par un vice-président, le colonel Malick Diaw. Cet officier est l’un des cinq soldats qui sont apparus ce matin à la télévision publique malienne, pour lire le premier communiqué du CNSP. Il était jusque-là dans l’ombre et ne faisait pas partie des favoris pour diriger la junte militaire.

Deux des trois autres officiers sont connus. Il s’agit des colonels Ismaël Wagué et Sadio Camara. Le colonel-major Wagué (le plus gradé du groupe des cinq) avait été le porte-parole de la junte, lors de la première déclaration. Le troisième officier dont on n’a pas encore beaucoup parlé est le colonel Modibo Koné.

Quant au colonel Assimi Goita, il était avant sa nomination, comme président du CNSP, le commandant du Bataillon autonome des forces spéciales du Mali (BAFS). Cette unité présentée comme d’élite, est très respectée dans le pays. Elle est engagée dans la lutte contre le terrorisme dans la région de Gao. très discrète au sein de l’armée malienne, active ces dernières années au centre du pays, la région la plus durement touchée par le terrorisme et la violence.

Le colonel Assimi Goita, nouvel homme fort du Mali

L’officier des Forces armées maliennes (FAMA) a reçu formation d’élite au sein du programme Spirit of America de la CIA américaine. Quel rôle ont joué les Américains dans le renversement de IBK ? Nul ne le sait. On sait au moins une chose : l’administration américaine a condamné le putsch.

Pour leur part, les nouveaux hommes forts ont promis céder le pouvoir à une transition civile. « Nous ne tenons pas au pouvoir, mais nous tenons à la stabilité du pays qui nous permettra d’organiser dans des délais raisonnables consentis, des élections générales pour permettre au Mali de se doter d’institutions fortes capables de gérer au mieux notre quotidien et restaurer la confiance entre les gouvernants et les gouvernés », a promis Wagué. (Afriksoir/NetAfrique.net)

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