En Centrafrique, un consortium d’ONG, composé de Free Press Unlimited, le Comité pour la protection des journalistes et Reporters sans frontières, publie une enquête détaillée sur la mort d’Elisabeth-Blanche Olofio journaliste centrafricaine violentée par des rebelles de la Séléka dans la ville de Bambari en 2014. Réunis à Bangui, le comité pour la protection des professionnels des médias en RCA a saisi l’occasion pour dénoncer l’impunité des crimes commis contre les journalistes dans le pays.
La photo est un peu floue mais Le sourire en coin d’Elisabeth Olofio semble dire « ne m’oubliez- pas «. Morte à 34 ans, frappée, torturée puis violée par des rebelles de la Séléka, selon le rapport d’enquête du consortium présenté par Jean-Ignace Manengou, du Comité pour la protection des professionnels des média en Centrafrique.
« Le cas Elisabeth-Blanche Olofio ce n’est pas un cas isolé ! », rappelle Jean-Ignace Manengou qui énumère les noms de plusieurs journalistes assassinés comme Patrice Yanzenga, Désiré Sayenga, de René Padou, ou encore Jean-Paul Sankadi… « Et aucun de ces cas-là n’a été élucidé ! Comme si c’était une entente pour qu’on meurt en silence ! »….(RFI)