Depuis le début de l’année, le Mexique est confronté à une vague de meurtres visant des journalistes. En colère et inquiète, la profession demande des mesures de protection robustes de la part du gouvernement.
José Luis Gamboa, Margarito Esquivel, Lourdes Maldonado, Roberto Toledo, Ernesto Islas et, jeudi 10 février, Heber Lopez. Ils étaient journalistes ou photographes, et ils l’ont payé de leur vie.
Au Mexique, les reporters sont régulièrement la cible des cartels ou des gouvernements locaux corrompus, liés au crime organisé. Mais la vague de violence a pris une ampleur inédite depuis le début de l’année : chaque semaine, un journaliste a été tué. À ce rythme, 2022 risque d’être synonyme d’un nouveau record. Durant les trois premières années du mandat d’Andrés Manuel Lopez Obrador, élu président en décembre 2018, 47 journalistes ont été assassinés dans le pays….(LA CROIX)