Les candidats à l’élection présidentielle en Corée du Sud ont formellement lancé leur campagne ce mardi en vue de ce qui s’annonce comme le scrutin le plus serré en 20 ans, sur fond de scandales qui permettent à un troisième prétendant de rêver de bousculer la lutte bipartite et de jouer les faiseurs de roi. D’après les enquêtes d’opinion, les électeurs souhaitent un président capable de remédier à la polarisation de la politique et à endiguer la corruption, tout en stoppant la flambée des prix de l’immobilier et en luttant contre les inégalités sociales qui nuisent à la quatrième économie d’Asie.
Parvenir à un accord avec la Corée du Nord sur ses programmes nucléaire et balistique serait un plus, mais même les essais à répétition effectués par Pyongyang en janvier n’ont pas suffi à faire de la politique étrangère un thème majeur de la campagne électorale. Quatorze candidats sont pour l’heure en lice pour le scrutin du 9 mars, dont le candidat du Parti démocrate au pouvoir, Lee Jae-myung, et son principal rival, le conservateur Yoon Suk-yeol, donnés au coude-à-coude dans des sondages qui font état de faibles cotes de popularité d’un côté comme de l’autre… (Reuters)