L’ancien président hondurien Juan Orlando Hernandez (2014-2022), visé par un mandat d’arrêt après une demande d’extradition des États-Unis qui l’accusent de trafic de drogue, s’est rendu mardi à la police à Tegucigalpa, a constaté un photographe de l’AFP.
Vêtu de bleu, l’ancien chef de l’État est sorti de sa résidence, située dans la capitale hondurienne. Il a été immédiatement équipé d’un gilet pare-balles et enchaîné aux poignets et aux chevilles par la police pour être conduit devant un juge.
Le domicile de M. Hernandez était cerné par environ 600 policiers depuis lundi soir, lorsque la demande d’extradition de Washington a été transmise à la justice hondurienne.
Peu avant, un juge de la Cour suprême du Honduras avait lancé un mandat d’arrêt contre l’ancien chef de l’État. Le juge était chargé « de décider s’il lançait un mandat d’arrêt, et celui-ci a été émis », a déclaré le porte-parole de la Cour suprême Melvin Duarte lors d’une conférence de presse.
M. Hernandez, 53 ans, désigné habituellement par ses initiales JOH, a quitté le pouvoir à l’issue de deux mandats à la tête du Honduras. Il a été remplacé le 27 janvier à la présidence par sa rivale de gauche Xiomara Castro…. (La Presse)