Après le drame du petit Rayan au Maroc, un nouvel enfant âgé de 9 ans et prénommé Haidar, a été retrouvé au fond d’un puits asséché de 25 mètres de profondeur en Afghanistan. Il est toujours vivant et les secours sont sur place. Des pelleteuses sont en train de creuser de grandes tranchées dans la terre pour le sauver.
Le monde entier s’était ému de l’histoire du petit Rayan, bloqué au fond d’un puits au Maroc pendant des jours, et décédé avant son sauvetage. Depuis mardi, un garçon âgé de 9 ans est coincé dans un puits en Afghanistan. L’enfant est toujours vivant et les secours sont sur place. Une opération est en cours pour secourir l’enfant, selon une source officielle, jeudi 17 février 2022.
Un puits d’une profondeur de 25 mètres
« Une équipe est là avec une ambulance, de l’oxygène et d’autres choses nécessaires » pour secourir l’enfant, dont « la santé est bonne et qui demande parfois de la nourriture et de l’eau », a déclaré dans un tweet Abdullah Azzam, secrétaire du vice-Premier ministre Abdul Ghani Baradar.
Ce jeudi 17 février 2022, dans des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, on y voit le jeune afghan, prénommé Haidar, vêtu d’un pull bleu, assis coincé au fond du puits, les épaules contre la paroi, et qui peut visiblement bouger légèrement ses bras et le haut de son corps. Les images ont été obtenues par une caméra descendue avec un fil dans la cavité.
Dans une de ces vidéos on entend l’enfant pleurer et gémir, et dans une autre on l’entend parler avec son père, à la voix plus lointaine. On y voit également une lampe posée devant l’enfant, qui éclaire le fond du puits, situé dans le village de Shokhak.
« Haida, parle avec moi, nous essayons de te faire sortir »
On entend également le père de l’enfant appeler son fils : « Haidar, parle avec moi, nous essayons de te faire sortir. Est-ce que ça va mon fils ? Parle avec moi et ne pleure pas, nous travaillons pour te sortir. »
« D’accord, je vais continuer à parler », répond le garçon d’une petite voix plaintive.Des pelleteuses ont ouvert des grandes tranchées dans la terre pour tenter d’accéder au puits.
À ce stade, les circonstances exactes de la chute de l’enfant dans le puits, asséché et en terre, ne sont pas connues. (Ouest France)