Face aux attaques, les nouvelles autorités burkinabé prônent la riposte militaire, mais les signes d’une inflexion se multiplient. « J’ai décidé la création de comités locaux de dialogue pour la restauration de la paix dont la mission est d’entreprendre des approches avec les membres des groupes en rupture de dialogue avec la nation. La stabilisation du Faso ne passera pas seulement par des combats. » C’est ce qu’a déclaré le président par intérim du Burkina Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, au pouvoir depuis le coup d’État du 24 janvier, vendredi soir, lors d’un discours à la nation, le deuxième depuis sa prise de pouvoir. Ces comités auront pour but « d’aménager des passerelles pour permettre à ceux qui par naïveté, par appât du gain, par contrainte ou par désir de vengeance, ont été entraînés dans une spirale extrémiste », a-t-il expliqué… (Le Point)