L’inscription de la Rumba au patrimoine culturel immatériel de l’humanité, pourrait avoir des impacts positifs sur l’économie des pays concernés par cette musique.
L’inscription de la Rumba au patrimoine culturel immatériel de l’humanité, pourrait avoir des impacts positifs sur l’économie des pays concernés par cette musique.
Ce reportage a été tourné à l’occasion de la première édition du festival international de la rumba : « Rumba un jour, Rumba toujours », organisée par l’institut français de Pointe- Noire en République du Congo, en présence des acteurs de la rumba des deux Congo et de ceux de la diaspora.
_« Un pays qui développe la culture de son pays qui va forcément vers le tourisme, va forcément vers la curiosité et donc développe une économie. Et donc, leur donner les infrastructures leur donner les espaces nécessaires pour pouvoir mettre en valeur leurs talents, ne peut qu’apporter à un moment donné, pour leurs pays, une plus- value économique. » a déclaré _Sylvie Mavoungou Bayonnem directrice délégué de l’institut français.
L’historien et économiste Didier MUMENGI, a expliqué qu’« Il est donc temps que la réflexion politique et économique dans les deux Congo, cesse de considérer la Rumba comme deux phénomènes plus ou moins antinomiques, car aujourd’hui, l’industrie de la musique occupe une place toute particulière dans l’économie mondiale »
Ainsi la Rumba pourrait jouer sa partition dans les nouveaux modèles économiques des pays concernés, modèles s’appuyant sur la diversité du tissu économique .Cependant, certains acteurs même de cette musique ont du mal à vivre de leurs arts, accusant la mauvaise répartition des droits d’auteur, et la spoliation de leurs œuvres.
« A la base nous avons un souci, qui est d’abord permanent, les droits d’auteur .Les artistes ne peuvent pas vivre de leurs œuvres, par ce que les chaînes communautaires, on va dire, les chaînes de l’Etat ne payent pas les droits » a ajouté Faustin Nsakanda, le directeur artistique des Bantu de la capitale.
Les revenus issus de l’industrie musicale en Afrique subsaharienne ont connu une augmentation d’environ 9,6 pourcents en 2021.
Un reportage de Cédric Lyonnel SEHOSSOLO correspondant Africanews à Pointe-Noire en République du Congo. (euronews)