Cette étude a été notamment conduite auprès des artisans déguerpis d’Abobo et des jeunes de Daloa et elle s’inscrit dans le cadre d’un projet dénommé « Mobilisation sociale contre le fléau de la migration irrégulière en Côte d’Ivoire ».
»Ici, tous mes petits frères sont diplômés. Moi-même j’ai mon baccalauréat. J’ai deux enfants. Ma première fille aussi a son baccalauréat » témoigne Mariam Bamba âgée de 33 ans. Sans perspective dans son pays la Côte d’Ivoire, elle a décidé de partir à n’importe quel prix. »Une fois là-bas, avec ce que j’allais gagner, je comptais pousser les autres à avancer. C’est ce qui m’a motivé de partir » explique t-elle.
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Mariam Bamba se retrouve alors au Koweït. Après cinq années difficiles passées loin de chez elle, elle a été rapatriée au pays. Mais depuis son retour en 2019, ses conditions de vie n’ont pas beaucoup changé.
» Je frappe à toutes les portes mais il n’y a pas d’ouverture. Je suis sans emploi. En tous cas si j’ai une opportunité, franchement, je vais repartir. Si j’ai la moindre occasion je vais partir » assure t-elle.
Parmi les candidats à la migration irrégulière on retrouve aussi des étudiants comme Adam’S Dosso, 35 ans. Le jeune homme est parti sans informer aucun membre de sa famille. (dw.com)