La liste exclut les principaux oligarques protagonistes de l’ère des frères Bouteflika et handicape lourdement la reprise du business dans le pays.
Une trentaine de chefs d’entreprises privées de taille importante dans divers secteurs d’activité ne peuvent pas quitter le territoire algérien, la plupart depuis prés de deux ans. Le plus connu d’entre eux est Issad Rebrab, le fondateur et président de Cevital, qui n’a pas recouvré sa liberté de voyager depuis sa libération de prison le 1er janvier 2020. Ils sont cependant très nombreux à être restés dans ce cas, après une procédure d’enquête auprès du pôle économique de la gendarmerie nationale ou après un passage par la case contrôle judiciaire, voire la détention provisoire. Les chefs d’entreprise concernés convergent pour préserver la discrétion sur leur situation, car ils considèrent pour la plupart que leur cas « va bientôt se régler » et qu’il n’est « pas opportun d’alarmer » leurs partenaires d’affaires à l’étranger. « Cela n’est jamais très bon pour le business », expliquent-ils, un peu avec les mêmes éléments de langage… (Maghreb Emergent)