La journaliste australienne Cheng Lei est détenue depuis maintenant une quinzaine de jours par les autorités chinoises. C’est le ministre des Affaires étrangères australien qui l’a annoncé lundi soir, après avoir pu s’entretenir avec cette journaliste, une présentatrice vedette de la télévision d’État chinoise CGTN. C’est le seul contact avec l’extérieur qui lui a été accordé.
Mais qu’a donc pu faire Cheng Lei pour être arrêtée et détenue par les autorités chinoises ? La réponse à cette question n’est pour l’instant pas connue. Mais voilà maintenant un peu plus de quinze jours que cette journaliste vedette du canal anglophone de la CGTN, également très connue au sein de la communauté australienne en Chine, a été placée en résidence surveillée.
Il s’agit d’une forme de détention qui peut durer jusqu’à six mois et pendant laquelle il n’est pas possible d’avoir recours à un avocat ou le moindre contact avec le monde extérieur.
Les employeurs de Cheng Lei qui travaillait à la CGTN depuis 8 ans n’ont pour leur part pas tardé à réagir. La page qui lui est consacrée a été supprimée du site officiel de la chaîne, tout comme son profil sur le réseau social Weibo.
Cheng Lei est la deuxième citoyenne australienne détenue par les autorités chinoises. L’autre étant Yang Hengjun, un écrivain accusé d’espionnage, et qui depuis son arrestation en janvier 2019 n’a pas eu le droit de s’entretenir avec son avocat. (Rfi.fr)