Les organisateurs du SIAO, le salon international de l’artisanat de Ouagadougou – le plus grand salon de ce type en Afrique – sont à Paris aujourd’hui pour présenter la seizième édition qui se tiendra dans la capitale burkinabè du 28 octobre au 16 novembre prochain. Le SIAO est à la fois une vitrine pour les artisans africains et aussi un moteur pour le développement des PME
En 2020, la pandémie de Covid-19 avait eu raison du SIAO, cette année, les artisans africains sont de retour dans la capitale burkinabé. Selon le ministre du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des PME, Abdoulaye Tall, la fête s’annonce grandiose : « Nous attendons au minimum 350 000 visiteurs sur les dix jours, nous attendons un minimum de 25 pays, au moins 3 500 exposants. Mais ce sont aussi des acheteurs professionnels qui viennent pour la collection d’œuvres d’art, nous en attendons au moins cinquante. »
Foire commerciale, salon d’exposition, le SIAO attire aussi les investissements dans le domaine de l’artisanat, un secteur qui pèse un quart du PIB du Burkina Faso. « Nous avons des visiteurs qui viennent pour acheter, mais d’autres qui viennent pour tisser des liens, explique Abdoulaye Tall. Et aujourd’hui dans le monde du numérique, le lien tissé permet, grâce à internet, de faire des affaires. C’est pour nous quelque chose d’extrêmement important. Et nous savons que lorsqu’il y a un marché, cela encourage la production. Et c’est [le SIAO NDLR] une excellente opportunité pour pouvoir créer ce marché-là. » … suite de l’article sur RFI