L’Etat et ses démembrements cumulent une dette de 150 milliards de FCFA à fin juillet 2022. Pour être soldé, Eneo a décidé de procéder à une opération de recouvrement forcé auprès de ses créanciers.
150 milliards de F. C’est la somme d’argent que l’énergéticien Eneo réclame à l’Etat et ses démembrements à fin juillet 2022.
Dans cette liste, la part des universités d’Etat, des mairies et des hôpitaux de référence est de 24 milliards de FCFA, et ce depuis des années. Pourtant, « les mairies, les hôpitaux de référence et les universités d’État sont classés comme structures autonomes et ont donc la capacité de gérer leurs factures d’électricité à partir de leur propre budget », estime une source à ENEO relayé par Cameroun-info-net.
Par ailleurs, la quote-part de Camwater, Alucam, et les communes sont respectivement de l’ordre de 16 milliards, 10 milliards ; et 9 milliards. Aussi, l’université de Douala, à elle seule enregistre une ardoise de 1,7 milliard de F.
Pour récupérer ses sommes, lui permettant ainsi d’assainir les finances de l’entreprise, Eneo a entrepris de procéder à un « recouvrement forcé ». L’entreprise a commencé à servir les « lettres de rappel et mise en demeure ». ENEO envisage dans les prochains jours de suspendre la fourniture d’électricité à ces structures, en dehors des hôpitaux, avec lesquels les pourparlers devraient aboutir sur d’autres options de règlement de la dette.
Il faut dire que, la dernière opération de règlement a été réalisée fin 2021, sur une enveloppe de 118 milliards de FCFA versée par l’Etat à ENEO. (Journal du Cameroun)