Les tirs d’obus de l’armée auraient fait des dizaines de morts parmi les civils dans la région de Djibo, dans le septentrion du pays.
Le Burkina Faso a annoncé samedi, l’ouverture d’une enquête suite aux tirs d’obus qui auraient couté la vie à des dizaines de civils dans la région de Djibo, notamment dans les villages de Holdé, Yaté, Ména et Dabere-Pogowel.
Les faits se seraient produits le 9 novembre selon les informations du Haut commissariat des Nations unies aux droits de l’homme. Le 14 e régiment interarmes de la région est mis en cause.
Le gouvernement burkinabé veut donc faire la lumière sur cet incident. Ouagadougou met cependant en garde contre les pièges perfides orchestrés par des terroristes aux abois dans le dessin de jeter l’opprobre sur les forces de sécurités.
Alors que l’armée est accusée d’avoir commis des crimes contre les civils, le gouvernement burkinabé dit mettre un accent sur le respect des droits de l’homme dans sa lutte contre le terrorisme.
La région de Djibo est sous blocus est sous cloche depuis des mois. Blocus jihadiste qui pénalise les habitants. Fin octobre, l’attaque contre une base militaire avait couté la vie à 10 soldats. (euronews)