Israël-Palestine : la solution à deux Etats revient sur la table

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En 1947, une résolution de l’Assemblée générale de l’Onu avait décidé le partage de la Palestine, alors sous mandat britannique, en deux Etats, l’un israélien et l’autre palestinien, vivant côte-à-côte, en paix et en sécurité.

Mais après plus de 22 mois de guerre à Gaza, l’existence d’un Etat de Palestine est menacée, en 2025. C’est pourquoi l’Arabie saoudite et la France veulent offrir une perspective, même lointaine, avec cette conférence internationale qui se tient à un niveau ministériel, au siège de l’Onu, à New York. Un sommet de chefs d’État est prévu en septembre.

Y sont notamment attendus le Premier ministre palestinien, Mohammad Mustafa, et plusieurs dizaines de ministres du monde entier. Cette initiative de Paris et Ryad est boudée par les États-Unis. Elle est aussi dénoncée par Israël.

Au-delà de créer une dynamique pour la reconnaissance de l’Etat palestinien, les questions de la réforme de la gouvernance de l’Autorité palestinienne, le désarmement du Hamas et son exclusion de la gouvernance palestinienne, et, enfin, la normalisation des relations avec Israël par les Etats arabes qui ne l’ont pas encore fait seront également débattues.

Premières livraisons d’aide humanitaire à Gaza

La catastrophe humanitaire dans la bande de Gaza devrait être au cœur des discours des représentants des pays annoncés à la tribune de cette conférence, même si Israël a déclaré une pause des combats à des fins humanitaires dans certains secteurs.

En effet, pour la première fois depuis des mois, 120 camions chargés d’aide internationale ont traversé, dimanche [27.7.25], le point de passage de Rafah, qui mène vers le sud du territoire palestinien depuis l’Egypte. Cette aide est distribuée dans le territoire par l’Onu et des organisations internationales.

Les largages de vivres ont repris, en même temps, au-dessus du territoire assiégé par Israël depuis le début de la guerre contre le Hamas, suscitant l’espoir de nombreux Palestiniens qui guettaient tous les jours les parachutes dans le ciel.

Plusieurs responsables humanitaires ont salué cette reprise des livraisons d’aide, tout en soulignant qu’elles restaient très insuffisantes face à des besoins immenses.

L’agence de l’Onu pour les réfugiés palestiniens, l’Unrwa, a averti qu’il fallait au moins 500 à 600 camions de nourriture, de médicaments et de produits d’hygiène, chaque jour, pour subvenir aux besoins de la population de Gaza.

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