Brad Parscale, l’ancien directeur de campagne de Donald Trump, détenait dix armes à feu chez lui en Floride, ont rapporté lundi 28 septembre des médias américains, au lendemain de son hospitalisation forcée déclenchée par un appel de sa femme, qui a déclaré qu’il menaçait de se suicider et qu’il la frappait.
Brad Parscale a été remplacé à son poste en juillet, quatre mois avant l’élection présidentielle, alors que Donald Trump était en baisse dans les sondages.La bombe du « New York Times » sur les impôts de Trump lui sera-t-elle fatale ?
Les policiers ont été appelés dimanche par son épouse, Candice Parscale, qui a affirmé qu’il avait chargé son arme au milieu d’une dispute et menacé de se tuer, selon un rapport de la police de Fort Lauderdale cité par des médias locaux.
Dans une vidéo d’une caméra corporelle d’un policier, on peut la voir à l’extérieur de la maison, expliquant qu’il « se comport(ait) de façon insensée ». Une fois sorti de chez lui, torse nu, Brad Parscale est mis à terre et menotté par les agents.
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Il a ensuite été transporté à l’hôpital en vertu d’une loi qui permet la détention temporaire des personnes atteintes de maladie mentale.
L’un des policiers intervenus sur place a rapporté avoir vu des bleus sur les bras, la joue et le front de Candice Parscale, 41 ans. Interrogée à ce sujet, elle a déclaré que son mari l’avait frappée récemment.10 choses à savoir sur Amy Coney Barrett, choix de Trump pour la Cour suprême
Dix armes à feu ont été retrouvées chez lui selon le rapport de police cité : deux fusils à pompe, deux fusils, un revolver et cinq pistolets.
Le fiasco du meeting du Tulsa
Brad Parscale avait été démis de ses fonctions après un meeting de campagne de Donald Trump à Tulsa, dans l’Oklahoma qui avait été largement critiqué, tant pour la faible participation que pour le discours décousu du président.Pizzas et pédophiles satanistes : les théories complotistes de QAnon s’exportent en Europe
Il est cependant demeuré un membre important de l’équipe de campagne. Le directeur de communication de la campagne de Trump, Tim Murtaugh, lui a signifié son soutien dans le journal South Florida Sun Sentinel :« Brad Parscale est un membre de notre famille et nous l’aimons tous. Nous sommes prêts à le soutenir ainsi que sa famille par tous les moyens. »
« Les attaques personnelles dégoûtantes des démocrates et des “RINOs” (“Républicains de nom seulement”) mécontents sont allées très loin, et ils devraient avoir honte de ce qu’ils ont fait à cet homme et sa famille », a-t-il ajouté. (L’Obs)