Fils de Gon Coulibaly, Amadou Gon Coulibaly est issu d’une famille Sénoufo très impliquée dans la politique du pays. Son arrière-grand-père, Péléfero Gon Coulibaly, était en effet, le chef suprême des Sénoufos et un proche du premier président du pays, Félix Houphouët-Boigny.
Né le 10 fevrier 1959 à Abidjan en Côte d’Ivoire, il a fait ses études à l’École des travaux publics de Yamoussoukro où il a obtenu en 1982 son diplôme d’ingénieur. Amadou Gon commence sa carrière en tant qu’ingénieur de la Direction et contrôle des grands travaux (DCGTx) en 1983. Et c’est durant cette période qu’il rencontre Alassane Ouattara.
En 1990, alors que ce dernier devient Premier ministre de Côte d’Ivoire, il intègre son cabinet. Il tient depuis cette période une relation privilégiée avec l’actuel président ivoirien. Au sein du cabinet, il est conseiller technique du président et il est chargé des programmes d’ajustement sectoriel, des entreprises publiques et des projets d’investissements publics dont le gisement gazier de Foxtrot. À la fin du gouvernement de Ouattara en 1993, il revient à la DCGTx en tant que directeur adjoint.
Dans le gouvernement il a été d’octobre 2002 à février 2010 ministre de l’Agriculture, Décembre 2010 il est ministre d’État. Du 11 avril 2011 au 10 janvier 2017 il est ministre d’État, secrétaire général de la présidence de la république. Le 10 janvier 2017, il est nommé Premier ministre par le président de la république, Alassane Ouattara poste qu’il a occupé jusqu’à ce 8 juillet 2020 date de son décès.
Au RDR Rassemblement Des Républicains il a été jusqu’en septembre 2017 : premier vice-président du RDR. De mars 2006 à septembre 2017 il est secrétaire général délégué du RDR. De février 1999 à mars 2006 il est secrétaire général adjoint. Juillet 1995 à février 1999, secrétaire national chargé du Développement économique et juillet 1995 membre du comité central et du bureau politique.
Pour rappel, après avoir renoncé à briguer un troisième quinquennat, Alassane Ouattara le désigne, en mars 2020, candidat du RHDP à l’élection présidentielle 2020. En mai 2020, Coulibaly est évacué vers la France pour suivre des examens médicaux, en particulier une coronarographie et se faire poser un stent. Son absence est initialement estimée à plusieurs semaines mais se prolongera jusqu’à son retour le 2 juillet juillet dernier. Six jours plus tard, le 8 juillet, il meurt à la suite d’un autre malaise survenu pendant le Conseil des ministres. (Source : opera news)
