En Algérie, la purge contre les proches de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika continue. Lundi 4 décembre, un tribunal d’Alger a condamné, Ahmed Ouyahia, l’ancien Premier ministre algérien à sept ans de prison ferme pour son implication dans une affaire de corruption dans le secteur touristique.
C’est un nouveau verdict à l’encontre d’Ahmed Ouyahia. L’ancien Premier ministre algérien, le dernier à avoir servi sous l’ère d’Abdelaziz Bouteflika, est en prison depuis juin 2020, suite à une condamnation dans d’autres cas de corruption. Des affaires pour lesquelles il a écopé de 15 ans de prison ferme et la saisie de ses biens.
Cette fois-ci, le 26 décembre dernier, le procureur de la République, avait requis une peine de 12 ans de prison ferme. Ce sera finalement une peine de sept ans de prison ferme pour l’ancien Premier ministre assortie d’une amende d’un million de dinars algériens. Dans cette affaire de corruption liée au secteur de l’hôtellerie, son co-accusé l’investisseur Saifeddine Ben Fassih a écopé de quatre ans de prison ferme Le verdict a été annoncé ce lundi 4 janvier 2021 par le tribunal, Sidi M’Hamed de la capitale algérienne.
Depuis la révolution, plusieurs chefs d’accusations ont été retenus contre Ahmed Ouyahia. Il est notamment accusé de blanchiment d’argent, d’être impliqué dans des affaires de corruption dans le secteur de l’assemblage de voitures et d’avoir accordé des privilèges à des hommes d’affaires.
Deux anciens ministres, celui du Tourisme et celui des Travaux publics, ont quant à eux écopé d’une peine de trois ans de prison ferme. La même juridiction a également prononcé une peine de deux ans de prison ferme contre les deux anciens Walis (à la tête des collectivités territoriales en Algérie) de Skikda impliqués dans cette même affaire. Tandis qu’un autre ancien Wali a été condamné à cinq ans de prison ferme. (rfi)