Dans la nuit du 10 au 11 juin dernier, une attaque jihadiste a causé la mort d’une dizaine de soldats et occasionné des blessés dans les rangs de l’armée ivoirienne, à Kafolo dans le nord de la Côte d’Ivoire. Attaque survenue, selon des sources concordantes, en guise de représailles à une opération militaire conjointe de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso pour contre des djihadistes installés dans le nord de la Côte d’Ivoire.
Le chef du commando djihadiste qui a mené une attaque meurtrière a été capturé, a annoncé Hamed Bakayoko, le ministre d’Etat, ministre de la Défense et Premier ministre par intérim, le dimanche 21 juin 2020, lors d’un discours hommage aux soldats tués, au nouveau camp militaire d’Akouédo, à Abidjan.
L’homme d’Etat n’a pas livré de détails sur le film de l’arrestation. L’on sait juste que c’est en partie grâce à des photos retrouvées dans des téléphones portables saisis. «Le 18 juin, l’armée ivoirienne avait affirmé avoir arrêté 27 personnes, détruit du matériel logistique et saisi du matériel de communication lors de son « opération de ratissage » dans la zone de Kafolo et celle voisine du parc national de la Comoé, réputée abriter des planques djihadistes depuis un an», fait savoir une autre source bien introduite. Alassane Ouattara, chef suprême des armées ivoiriennes est annoncé à la cérémonie d’hommage aux soldats tués dans ladite attaque. Notons que cette attaque est la deuxième qu’enregistre la Côte d’Ivoire après l’attentat de Grand Bassam le 13 mars 2016 et qui coûté la vie à 19 personnes. Selon une source sécuritaire burkinabè, elle avait été menée par des combattants du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Gsim), proche de Al-Qaïda.
Un article de LeRiche Balla
