Dans l’Est de la République démocratique du Congo, l’armée peine à éradiquer les groupes armés, un engagement du président Tshisekedi qui s’était dit « prêt à mourir » pour rétablir la paix dans ces régions instables depuis un quart de siècle.
Les régions de l’Est de la RDC sont le fief de dizaines de groupes armés congolais et étrangers.
Le 30 octobre 2019, environ un an après la déclaration du chef de l’État faite avant son accession à la présidence début 2019, l’armée a lancé des opérations contre tous les groupes armés actifs dans la partie orientale du pays.
Cependant, le nombre des personnes tuées par ces groupes a explosé durant le premier semestre 2020, selon un rapport du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) qui affirme avoir recensé 1.315 morts contre 416 à la même période en 2019.
Cette augmentation est le signe « d’une détérioration de la situation des droits de l’homme dans les provinces en conflit, en particulier l’Ituri, le Sud-Kivu, le Tanganyika et le Nord-Kivu », a estimé le BCNUDH… (Afp)