Des militaires maliens ont pris le pouvoir à Bamako mardi 18 août et poussé le président Ibrahim Boubacar Keïta à la démission. En marge des scènes de joies dans les rues de la capitale, des résidences privées et des bâtiments publics symboles des autorités déchues ont été attaqués et parfois pillés par des manifestants.
Contesté dans la rue depuis plusieurs mois, le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), a été renversé par un coup d’État militaire dans la nuit de mardi 18 à mercredi 19 août. Dans la soirée, Ibrahim Boubacar Keïta a annoncé sa démission et la dissolution du gouvernement et du Parlement dans une intervention télévisée, filmée au camp militaire de Kati où il avait été emmené après avoir été arrêté par des militaires, mardi soir.
Plusieurs lieux, symboles des représentants du pouvoir malien, ont ainsi été pris d’assaut par des manifestants enthousiastes. Certaines de ces intrusions ont été accompagnées de pillages, comme en témoigne plusieurs images amateur qui ont circulé mardi soir sur les réseaux sociaux. (France24)