jeudi, mai 2, 2024
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Gaza. Nouvelles frappes d’Israël après des tirs de ballons incendiaires

Israël a une nouvelle fois riposté aux tirs venant des positions du Hamas dans la bande de Gaza. Les efforts de paix menés par l’Égypte se trouvent au point mort.

L’armée israélienne a annoncé jeudi de nouvelles frappes contre des positions du Hamas dans la bande de Gaza en représailles à des tirs de ballons incendiaires, le tout en dépit des efforts de l’Égypte pour tenter d’apaiser les tensions entre les deux camps.

L’État hébreu a bombardé la bande de Gaza presque toutes les nuits depuis le 6 août dernier en réponse à des lancers de ballons incendiaires, ou plus rarement des tirs de roquettes, depuis cette enclave palestinienne de deux millions d’habitants vers Israël.

Israël a aussi resserré son blocus sur Gaza, en vigueur depuis plus d’une décennie, en interdisant aux pêcheurs gazaouis de sortir en mer et en fermant le seul point de passage des marchandises entre Gaza et Israël, ce qui a freiné les livraisons de carburant et contribué à la « fermeture complète » mardi de la seule centrale électrique de ce territoire palestinien.

Jeudi matin, peu après minuit, l’armée israélienne a annoncé dans un bref communiqué que ses « tanks avaient ciblé des postes militaires du Hamas » dans la bande de Gaza après des tirs de « ballons incendiaires » depuis ce territoire vers Israël.

Ces échanges de tirs interviennent après la visite à Gaza et en Israël d’une délégation de l’Égypte, pays arabe frontalier de ce territoire palestinien et ayant déjà signé la paix avec l’État hébreu (1979), et avait notamment joué les intermédiaires l’an dernier pour favoriser une trêve entre les deux camps.

Mais malgré cette trêve, qui prévoyait notamment une aide financière mensuelle d’environ 30 millions de dollars payée par l’émirat du Qatar à Gaza, le Hamas et Israël s’affrontent sporadiquement.

Des roquettes et des ballons incendiaires ont par exemple été tirés ces derniers mois depuis Gaza vers Israël afin de pousser l’État hébreu à permettre le transit de ces sommes ou, plus généralement, pour tenter de lever le blocus.

Mais la trêve prévoyait aussi le financement de projets de développement dans la bande de Gaza et l’octroi de permis de travail en Israël à des ouvriers gazaouis afin de donner un peu d’oxygène à l’économie dans cette enclave où le taux de chômage avoisine 50 %, dont plus de 65 % chez les jeunes.

Or selon des sources concordantes interrogées par l’AFP, ce sont sur ces enjeux, et non l’acheminement de l’aide du Qatar, que les pourparlers bloquent.

Les affrontements des deux dernières semaines ont fait quelques blessés, mais aucun mort, selon des sources israéliennes et à Gaza. (OuestFrance)

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