Accueil BREVE Madagascar. Mise sous scellés d’un deuxième magasin de l’ex-président Marc Ravalomanana

Madagascar. Mise sous scellés d’un deuxième magasin de l’ex-président Marc Ravalomanana

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Nouveau revers pour l’ancien président de la République et opposant, Marc Ravalomanana. Après la fermeture du magasin Magro, supermarché du centre de la capitale, Antananarivo, c’est une autre entreprise de distribution alimentaire de l’ex-chef de l’Etat qui a été mise sous scellé avant-hier, à Tamatave, grande ville portuaire de l’est du pays. Un ordre venant de la direction générale des impôts. Ces dernières semaines, plusieurs décisions administratives ont affecté différentes sociétés du leader du parti d’opposition TIM.

C’est en présence d’une dizaine de membres des forces de l’ordre que le magasin Tiko-Triple A a été fermé à Tamatave. La même scène s’est produite huit jours plus tôt dans le centre d’Antananarivo, au Magro, supermarché populaire dans les années 2000. Défaut de déclaration d’existence, défaut de disposition d’une carte fiscale à jour et non respect des obligations fiscales après mise en demeure, peut-on lire sur les feuilles de scellage.

« Le droit de la défense de la société a été bafoué parce qu’il n’y a pas eu de notification qui stipule que l’administration à l’intention de procéder à la fermeture. La mise en demeure n’est pas suffisante », réagit l’avocat des entreprises, Maitre Eloi Ratefimahefamijoro. L’administration a donné 15 jours pour régulariser la situation. « Toutes les sociétés à Madagascar doivent être sur le même pied d’égalité. Peu importe qui est le propriétaire, il faut respecter la loi », a indiqué Germain, le Directeur général des Impôts lors d’une conférence de presse.

Alors que la chaine de télévision et l’entreprise de travaux publics de l’ancien chef d’Etat ont été enjointes de quitter leurs locaux qui se trouvent sur des terrains loués à la commune d’Antananarivo il y a quelques jours, de nombreux partisans de Marc Ravalomanana dénoncent un acharnement.

« Avec ces fermetures et résiliations anticipées de contrat de bail, on peut dire que l’on essaie de vider les sociétés ayant des relations directes avec le président Ravalomanana », estime l’avocat. Une dizaine de magasins de distribution alimentaire appartenant aux sociétés de l’ex-chef d’Etat sont éparpillés sur toute l’île. (Rfi.fr)

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