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Mali. La concertation a du plomb dans l’aile

Les putschistes sont sous pression de la société civile malienne et des pays voisins pour rendre le pouvoir au plus vite.

Les putschistes maliens, désormais dirigeants du Comité national pour le salut du peuple, ont beau avoir suscité la création d’un mouvement de soutien à leur action (le Mouvement du 4-septembre), ils doivent faire face à une défiance croissante.

La réussite relative des premières sessions de concertation nationale témoigne de leur position inconfortable.

Samedi 5 septembre, la première séance de concertation a rassemblé des responsables de partis, de syndicats et d’organisations de la société civile pour définir la durée, la nature et l’organisation d’une transition censée ramener les civils au pouvoir. Le Mouvement du 5-Juin/Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP), non invité à une réunion initiale, avait dû taper du poing pour être associé.

Hier, jeudi 10 septembre, a démarré une session de trois jours. La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) à dominante touareg, un acteur significatif de l’effort de paix au Mali, a décidé de boycotter la réunion.

Ultimatum

Lundi 7 septembre, c’est la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cédéao) qui a haussé la voix. Elle a donné huit jours à la junte pour désigner ceux qui conduiront la transition. Le Président de cette transition et le Premier ministre devront être des civils  désignés au plus tard le 15 septembre 2020 .

La Cédéao ne dit pas quelles éventuelles sanctions elle envisage si les nouveaux maîtres de Bamako n’accèdent pas à son exigence dans les temps. Mais cet ultimatum à brève échéance, conjugué au maintien des mesures de rétorsion, ajoute à la pression s’exerçant sur les colonels. (OuestFrance)

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