La directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay, était à Kinshasa, jeudi 15 octobre. Elle a rencontré plusieurs personnalités dont le président Félix Tshisekedi. Les échanges avec le chef de l’État congolais ont essentiellement tourné sur les principaux chantiers du secteur de l’éducation. Un accent particulier était placé sur le vaste programme de la gratuité de l’enseignement de base et la place de la jeune fille à l’école.
La directrice générale de l’Unesco a profité de son séjour pour s’entretenir avec les élèves. Elle a choisi le lycée Kabambare dans la commune de Kinshasa : « Restez à l’école, entraînez les autres à y être. Travaillez à l’école et aussi soyez solidaires entre vous. Les filles doivent être solidaires entre elles. Aidez-vous entre vous. Personne ne vous fait de cadeaux. Vive la République du Congo. Vive les filles. »
Pour elle, les progrès obtenus en matière d’éducation des filles ne doivent pas être anéantis par la pandémie du coronavirus. L’Unesco a promis son soutien au programme de la gratuité de l’enseignement de base, effectif depuis l’année scolaire dernière. Un programme qui est axé sur plusieurs défis : planification, construction de nouvelles écoles, de nouvelles salles de classe. Et Audrey Azoulay promet l’implication de l’Unesco : « Accompagner le gouvernement dans un effort massif, qui doit être fait aussi pour la qualité de l’enseignement en plus de cette massification, en terme de nombre et d’accès à la scolarisation. »
Devant tous ses interlocuteurs à Kinshasa dont Félix Tshisekedi, Audrey Azoulay a insisté sur le fait que l’éducation des filles et notamment leur retour effectif à l’école doivent constituer une priorité. (Rfi.fr)