samedi, novembre 16, 2024
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Togo. Une rentrée scolaire particulière après sept mois de fermeture

Au Togo, sept mois après la fermeture des classes, près de 2,6 millions d’élèves ont repris le chemin de l’école lundi dans des conditions incroyables. Enseignants et parents s’inquiètent de la situation sanitaire tandis que le gouvernement rassure et prévoit même d’améliorer le cadre éducatif.

C’est une rentrée particulière qu’on n’a jamais vécue au Togo. La plupart des parents qui emmènent leurs enfants à ce premier jour d’école, après 7 mois de fermeture, constatent et s’inquiètent : « Ils sont nombreux en classe, deux par bancs. Donc les enfants aussi se promènent dans la cour, le tout sans contrôle », raconte une parent d’élèves.

Limitation à 60 élèves

Le protocole sanitaire mis en place pour limiter la propagation du Covid-19 exige le port de cache-nez, d’un dispositif de lave-mains et la limitation à 60 élèves maximum dans les salles de classe.

Dans une école d’Agbodrafo, à 35 kilomètres à l’est de la capitale togolaise, ce n’est pas le cas : « Nous sommes un peu débordés par les effectifs. Sinon le gouvernement a bien mis la censure sur le nombre d’élèves par classe. Il nous a dit de mettre une table, un banc, ce qui fait deux élèves par table, ce qui doit faire 62 élèves par classe. Pour le moment, l’effectif est là mais nous manquons un peu de tables et de bancs ».

Optimiser la qualité de l’enseignement

Tous ces problèmes vont se régler au cours de l’année. Le plus important en ce moment pour le gouvernement, c’est d’optimiser la qualité de l’enseignement. « C’est dérangeant, c’est révoltant que les enseignants proclamés lauréats de concours puissent automatiquement gagner des salles de classes pour enseigner. Nous voulons remédier à de telles curiosités », explique Komlan Dodji Kokodoko, ministre des Enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat.

Cette rentrée particulière se fait également sous plusieurs menaces : 13 000 enseignants volontaires réclament leur intégration et les enseignants du public sont sur le pied de guerre pour réclamer les primes promises depuis deux ans. (Rfi.fr)

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