vendredi, avril 26, 2024
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Le gouvernement met fin à l’activité clandestine d’envoi et de réception d’argent et de transferts de fonds dans le pays

Le Trésor a sanctionné vendredi l’arrêté ministériel qui fixera les lignes directrices à suivre par toute personne morale qui souhaite opérer en tant qu’agent de transfert d’argent, un service qui avait été réalisé de manière informelle par des agences et des banques sans aucune réglementation.

  Le ministère des Finances, de l’Économie et de la Planification (MHEP) a publié l’arrêté ministériel (OM) 8/2022 du 13 juillet, qui comprend les détails, les exigences et la méthodologie pour l’envoi et la réception rapides d’argent en République de Guinée équatoriale, un service que les agences et intermédiaires financiers qui opèrent dans le pays ont mené sans aucune réglementation qui le réglemente. L’arrêté ministériel reprend les critères d’autorisation, de retenue et de déclaration des redevances sur les transferts, prévus dans la loi sur les redevances. En plus des commissions applicables pour le transfert d’argent rapide et le contrôle et la supervision. Parmi les critères objectifs, le besoin régulier de l’activité d’envoi rapide d’argent et de réception de fonds sur le territoire national ressort, et les lois seront appliquées aux personnes morales qui souhaitent exercer l’activité sur les terres équato-guinéennes. Afin de se conformer et de respecter l’esprit de la réglementation relative à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, pour les remises nationales, les agences exigeront une déclaration de l’origine des fonds auprès des donneurs d’ordre, lorsque le montant à envoyer dépasse le million (1 000 000) de FCFA par opération. Outre la déclaration de l’origine des fonds par le donneur d’ordre ou le bénéficiaire, lorsque le montant cumulé de l’une des parties a atteint quatre millions (4 000 000) F. CFA au cours du mois. Les entreprises qui ne respecteront pas les dispositions de cet arrêté ministériel seront sanctionnées d’un montant compris entre dix millions (10 000 000) et trente millions (30 000 000) XAF. Ces sanctions économiques peuvent être accompagnées d’autres types de sanctions décrétées par la Commission bancaire de l’Afrique centrale (COBAC). (Source : Ahora Eg)

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